Pour moi, le Cidre de Misery, c’est l’aboutissement d’une passion qui a commencé avec mon amour des vergers et des anciennes variétés fruitières. Depuis mes débuts, je m’efforce de créer un cidre artisanal qui respecte à la fois les traditions et la nature. Chaque bouteille que je produis est le fruit d’un travail laborieux, sans aucun ajout de levures, d’enzymes ou de sulfites, pour laisser les pommes exprimer toute leur authenticité à travers une fermentation naturelle.
Je m’inspire des méthodes d’autrefois, en pressant les fruits manuellement et en surveillant continuellement la fermentation pour obtenir un cidre fidèle à mes convictions. Chaque cuvée est unique, influencée par les pommes que je récolte. Avec le Cidre de Misery, je souhaite faire revivre un patrimoine oublié, offrir un produit sincère et partager un peu de cette passion qui m’anime depuis le début.
J’ai installé ma cidrerie dans un ancien hangar agricole, juste à côté de chez moi. Après l’avoir soigneusement rénové, cet espace est devenu un lieu idéal pour la fermentation du cidre. En partie contre une falaise de molasse et entourée de forêts, la cidrerie bénéficie d’une température stable, fraîche et parfaite pour la fabrication du cidre.
J’ai débuté avec du matériel simple mais efficace : un grugeoire manuel pour broyer les pommes, une presse à cage cylindrique et des fûts de 60 litres pour la fermentation. Petit à petit, la cidrerie a évolué, et de grandes cuves en inox ont remplacé les fûts et deux presses hydrauliques ont complété l’équipement de pressage. Le fait d’avoir la cidrerie à côté de la maison me permet de suivre la fermentation de près et d’intervenir au bon moment pour obtenir le meilleur résultat.